À l’ère du voyage accessible à tous, nombreux sont les lieux autrefois préservés qui se retrouvent submergés par des hordes de touristes. Pour ces destinations de rêve, le surtourisme est devenu un véritable fléau. Voyons ce qu’elles mettent en place pour y faire face.
Analyses des impacts du surtourisme sur les destinations les plus prisées
Les conséquences du surtourisme sont quant à elles bien réelles et ont de lourdes répercussions. D’une part, l’attractivité même d’un site peut être mise à mal: destruction de la nature, dégradation du patrimoine, pollution… On note également l’exaspération des résidents locaux face à l’invasion touristique et la montée des prix des biens immobiliers et de la vie courante. Face à ce constat, on ne peut que se demander comment ont fait face ces destinations jadis paradisiaques.
Décryptage des stratégies mises en place par ces destinations pour lutter contre le surtourisme
Les solutions sont diverses et dépendent souvent de la réalité propre à chaque destination. Certaines choisissent de limiter drastiquement le nombre de visiteurs. C’est le cas de l’île de Boracay aux Philippines qui, surpeuplée et polluée, a décidé de fermer ses portes aux touristes pendant six mois. D’autres cherchent à décentraliser le tourisme en valorisant des sites moins connus. C’est notamment la stratégie employée par l’Islande, en mettant en avant des sites naturels hors des sentiers battus. Decompter le nombre de visiteurs, rendre certaines zones payantes, augmenter les taxes touristiques ; les mesures ne manquent pas pour tenter de décourager les touristes trop nombreux.
Étude de cas : succès et échecs des initiatives anti-surtourisme autour du monde
Venise a tenté d’implanter des portiques à l’entrée de la ville pour limiter le flux de touristes : une initiative mal perçue par les habitants et les touristes eux-mêmes. À l’inverse, Dubrovnik a réussi à diviser par deux le nombre de touristes depuis 2017 en réduisant le nombre de croisières autorisées. Il semble donc qu’il n’y ait pas de solution miracle, chaque destination devant trouver sa propre méthode pour lutter contre ce fléau, en fonction de sa géographie, de ses infrastructures et des attentes de ses résidents.
Il est clair pour nous que le surtourisme pose un défi aussi bien pour les destinations que pour les touristes eux-mêmes. Il s’agit de trouver un équilibre entre le respect des espaces naturels et la satisfaction des visiteurs. Des décisions difficiles mais nécessaires doivent être prises pour garantir la durabilité de ces sites et préserver leur beauté pour les générations futures.
Dans notre enquête approfondie sur l’ « apocalypse touristique », nous avons relevé des systèmes variés, des initiatives parfois impopulaires mais pour certaines efficaces. Une chose est sûre, la lutte contre le surtourisme est loin d’être terminée. On ne peut que souhaiter que ces destinations dites de rêve trouvent la voie pour résoudre ce problème délicat tout en conservant leur attrait et leur unicité.